Découvrez le parcours de deux étudiantes en Master en Enseignement Education physique et à la santé
Voir tous les articles Vie étudianteBonjour les filles, j’espère que vous allez bien, pouvez-vous vous présenter ?
Giulia : Je m’appelle Giulia, j’ai 20 ans et c’est ma première année ici en Master en Enseignement en Education physique.
Ihssane : Moi c’est Ihssane, j’ai aussi 20 ans, et je recommence ma première année dans ce même Master.
Qu’est-ce qui vous a motivées à vous inscrire dans ces études ?
Giulia : J’ai d’abord étudié la communication mais j’ai réalisé que ça ne me plaisait pas vraiment. J’ai ensuite fait une année sabbatique afin de réfléchir à la suite de mon parcours, et grâce à ça, j’ai identifié mes points forts et mes points faibles. Ceci m’a permis de comprendre que mon désir était de travailler avec des enfants, travailler dans le social, mais aussi que j’adore le sport, j’adore bouger. D’ailleurs, c’est aussi ce qui m’a fait venir à la Haute École de Léonard de Vinci, en Master en enseignement en Education physique. On bouge beaucoup, on ne reste pas constamment assis.
Ihssane : Pour ma part c’est un peu comme Giulia : j’avais envie de travailler dans le social, ne pas rester assise du matin au soir, que ce soit pour mes études ou mon métier futur. De plus, j’aimerais pousser les nouvelles générations à être moins sur leur téléphone et les inciter à faire plus d’activité physique. Faire ces études m’aide vraiment dans l’avancée de mon objectif qui est de faire perdre ces mauvaises habitudes chez les jeunes.
Qu'est-ce qui vous plaît particulièrement à Vinci ?
Nous deux, ce qu’on aime beaucoup, c’est qu'à la Haute École Léonard de Vinci, on est dans un cadre très propice aux échanges avec les enseignants et entre étudiants. On n’a pas peur de participer, de prendre la parole. Ensuite, on sent qu’on nous pousse vraiment à réussir, grâce aux remédiations, par exemple.
Un autre point positif est qu’en première année, nous avons huit classes, et grâce à une bonne ambiance et au nombre d’étudiants, on a beaucoup de camarades. Pour ce qui est des cours pratiques de sport, on a d’abord été surprises de voir le niveau attendu, mais au final c’est quelque chose qui nous pousse à être meilleures, ça nous pousse à nous entrainer en dehors des cours aussi. Grace à cela, on adopte un mode de vie sain et on acquiert une certaine discipline, mais aussi plein de compétences et de connaissances sur la santé.
Que pensez-vous de l’encadrement mis à disposition pour les étudiants ?
L’année passée, nous avions moins de retours de nos enseignants sur nos mouvements techniques, mais cette année, ils ont changé ça, c’est bien mieux qu’avant, ils ont modifié les plages horaires des enseignants pour avoir de plus petits groupes, surtout en natation. Désormais, on peut avoir plein de feedbacks sur nos performances, on est encouragés.
Rendre les enfants attentifs et leur donner envie de participer au cours, j’ai trouvé ça magique et cela me conforte dans l’idée que ce sont ces études-là que je veux faire.
Quelle est la chose que vous retenez particulièrement de cette première année ?
Ihssane : J'ai trouvé mon stage génial. Je savais déjà que je voulais être enseignante en éducation physique, mais ce stage m’a marquée : certes, c’était dur, intense, fatiguant, mais enseigner aux enfants, voir qu’ils sont attentifs, qu’on leur donne envie de participer au cours, ça m’a vraiment motivée ! Et surtout, quand à la fin de la journée, en quittant l’école, ils nous prennent dans leurs bras, j’ai trouvé ça magique et ça me conforte dans l’idée que ce sont ces études-là que je veux faire.
Chaque année, les étudiants du Master en enseignement en éducation physique et à la santé participent au Trail Vinci. C’est une belle occasion d’exercer son endurance sur 10, 16 ou 23 km. Que pensez-vous de ce challenge ?
Ihssane : Dans le cadre des cours, on est évalués sur le parcours de 23 kilomètres. C’est énorme ! Je connais certains étudiants qui ont absolument adoré le Trail, d’autres ont eu plus de difficultés à le faire, mais heureusement, on est entrainés et coachés par nos enseignants durant les cours, bien qu’évidemment, il faille s’entraîner chez soi aussi.
La première fois que je l’ai fait, c’était tellement dur que j’ai pleuré. La fois suivante, quand je l’ai repassé, j’ai aussi pleuré, mais de joie cette fois. C’est une expérience marquante, intense, c’est un vrai défi qui nous pousse à aller plus loin.