Portrait d'alumni : An-Catherine Hoang

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Publié le par Alba Vanhaelen

An-Catherine, pharmacienne à Bruxelles, nous partage son parcours dans l'enseignement supérieur. Un chemin qui n'a pas exactement suivi l'ordre qu'elle avait prévu initialement.

Bonjour An-Catherine, peux-tu te présenter ? Quel a été ton parcours d’étudiante ?

Bonjour, je m'appelle An-Catherine Hoang, je suis pharmacienne depuis un peu plus d'un an. J'ai d'abord tenté deux années en pharmacie à l'université. J'ai ensuite étudié la biologie médicale à l'ex-institut Paul Lambin (IPL). Après avoir terminé mon bachelier en 2016, j’ai fait une passerelle à l’UCLouvain pour continuer en pharmacie.

Peux-tu nous partager un plus que la formation à la HE Vinci t’a apporté ?

La HE Vinci m’a beaucoup apporté  sur le côté pratique. J’y ai appris à réfléchir de manière brève et concise, à organiser rapidement mes idées, à ne pas perdre de temps en général. Je trouve qu'à la Haute École, on t’apprend à être autonome.

Pendant mon master à l’UCLouvain, je me suis rendu compte que j’avais des facilités pour assimiler la matière, à trier dans les parties essentielles. De plus, à l’université, il y a beaucoup de théorie et la pratique n'arrive qu'à la fin du cursus alors qu’en haute école, la pratique est présente de la première à la troisième année, de façon graduelle et c'est un vrai avantage. Cela m’a vraiment aidée, que ce soit pour mes études universitaires en pharmacie ou dans mon travail de tous les jours.

Quel conseil donnerais-tu aux futurs étudiants et étudiantes ?

Parfois, certains étudiants de hautes écoles se sentent inférieurs par rapport à ceux des universités. Ce qui n’est pas le cas, selon moi. Mon plus grand conseil  : ne pas se comparer aux autres. Ce sont deux chemins différents. Celui des hautes écoles est plus pratique et plutôt destiné à ceux qui savent ce qu’ils veulent faire...même s'il y a toujours moyen de rebondir et de changer de chemin !

Personnellement, j’ai d’abord raté deux premières années en pharma à l’UCLouvain puis je suis arrivée à l’ex-IPL, un peu par dépit, en me disant que c’était ce qui se rapprochait le plus de pharmacie. Au final, les trois années en biologie médicale à la Haute Ecole m'ont beaucoup apporté, en tous cas si, comme moi, on est sûrs de vouloir travailler dans le monde médical, en biologie ou en chimie. Au final, ce n’est pas grave de perdre une année ou deux.

On sentait que chacun avait sa valeur et qu’on n’était pas juste un numéro.
An-Catherine

As-tu une anecdote ou un souvenir de tes études à la HE Vinci à partager ?

Je dirais les supers longues journées. On commençait très souvent à 8h et on finissait tard, vers 18h. On commençait le matin avec la théorie et on enchaînait avec la pratique, les TP. Les TP, c’est ce qui m’a le plus marquée ! C’était long, mais dans une ambiance très chouette comme on faisait partie d’une classe super solidaire et on s’entendait bien avec les profs. Une bonne ambiance où on sentait que chacun avait sa valeur et qu’on n’était pas juste un numéro.