Julianne Surdeau

Voir le magazine
Métier(s)
Danseuse & étudiante en psychomotricité
Formations
JulianneSurdeau

Publié le par Ophélie Michelet

Julianne est à la fois étudiante en psychomotricité et danseuse. Inscrite au conservatoire à l’âge de 5 ans, elle n’a plus jamais lâché cette passion depuis lors. Après avoir suivi une formation de danse professionnalisante et obtenu un diplôme de professeure de danse, elle s’est dirigée vers des études de psychomotricité à la HE Vinci, où elle est actuellement en dernière année.

Bonjour Julianne, tu es étudiante, mais aussi danseuse professionnelle ! Quel type de danse pratiques-tu ?

Je fais de la danse contemporaine avec des influences hip-hop, mais je suis aussi passée par le jazz et le classique.

J’ai déjà fait quelques tournées en France. Cette année, j’ai mis la danse de côté pour me concentrer sur mes cours et mes stages, mais je compte reprendre dès l’année prochaine !

En psychomotricité, on prend en compte le corps dans la globalité de la personne, avec ses émotions, son histoire de vie et toutes les dimensions relationnelles.
Julianne S.

Pourquoi as-tu choisi d’étudier la psychomotricité ?

A la base, j’avais pensé à faire des études en kinésithérapie. J’ai suivi un kiné et je me suis rendu compte que ce n’était pas du tout ce que je voulais faire. Les aspects qui me manquaient en kiné, je les ai retrouvés en psychomotricité : on ne prend pas en compte seulement le corps fonctionnel, mais on l'intègre dans la globalité de la personne, avec ses émotions, son histoire de vie et toutes les dimensions relationnelles.

Ce n’était pas un métier que je connaissais, j'avais juste lu certaines informations sur Internet, mais je me suis lancée. Au fur et à mesure de mes études, j'ai découvert que c’était exactement ça que je voulais étudier, surtout qu’il y a plusieurs ponts préexistants avec la danse.

Quel aspect de la formation en psychomotricité apprécies-tu plus particulièrement ?

J’aime vraiment les cours de pratique corporelle, qui sont conséquents au niveau du nombre d’heures, mais qui sont hyper enrichissants et qui ont une place fondamentale. Ce sont surtout des cours où l’on se découvre soi-même. Il faut d’abord connaître son corps, se connaître soi-même pour être ensuite dans de la thérapie avec les bénéficiaires.

De manière plus générale, j’apprécie beaucoup l’écoute et l’expertise des enseignants.

Je garderai ce lien avec la psychomotricité dans mon futur professionnel.
Julianne S.

Que projettes-tu pour le futur ?

Mon grand projet professionnel, c’est d'être chorégraphe. Mais maintenant que j’ai touché à la psychomotricité, ça ne va pas disparaître du tout. Mon travail personnel et professionnel sera fortement nourri par ces études.

J’ai aussi envie de continuer de suivre certaines formations, notamment la danse-thérapie, qui amène des outils très intéressants en tant que danseur. Je ne pense pas devenir thérapeute ou psychomotricienne, mais je garderai ce lien avec la psychomotricité dans mon travail. J’aimerais continuer de me former pour maintenir continuellement une réflexion sur le corps en psychomotricité.

En dehors de tes études et de la danse, est-ce que tu as d’autres passions ?

Je fais de la danse, c’est mon métier, mon activité principale. Mais en dehors de la danse, je joue du saxophone depuis 15 ans et aujourd’hui, je donne des cours particuliers de saxophone. C’est quelque chose que j’intègre aussi dans mon travail en danse.

Souhaites-tu nous partager un coup de cœur du moment ?

Il y a un film qui est sorti sur la danse récemment et qui s’appelle « En corps ». D’habitude, je n’aime pas trop les films sur la danse mais celui-là est différent. Avec tout le bagage psychomoteur derrière, la lecture que l’on peut avoir de ce film est très intéressante.